Reproduction
Introduction
Au cours de la consultation en reproduction, plusieurs sujets peuvent être discutés:
- maturité sexuelle (âge, symptômes)
- mise à la reproduction: taux de progestérone, insémination artificielle, suivi de gestation, aide à la mise bas, césarienne
- stérilisation chimique ou chirurgicale
- pathologie des appareils reproducteurs
Faire reproduire sa chienne est une décision qui se prend en toute connaissance de cause. Des questions préalables méritent d’être posées, il en va de la santé des futurs chiots, mais aussi de celle de votre chienne.
L’élevage des chiots, réalisé par des professionnels ou des particuliers, est quelque chose de difficile, qui demande certaines connaissances de base indispensables.
La première étape est le choix d’un reproducteur.
Si votre chienne a des papiers (c’est-à-dire un pedigree), vous pourrez produire des chiens de race.Il faudra tout d’abord prendre contact avec le club de race de votre chienne afin de la faire confirmer par un expert confirmateur, si ce n’est pas déjà fait. Votre chienne sera alors inscrite au L.O.F. (Livre des Origines Français).
Le mâle devra également être confirmé et un certificat de saillie devra être rempli et signé au moment de l’accouplement par les propriétaires des deux chiens.
Il devra être envoyé sous 4 semaines à la Société Centrale Canine pour que les chiots puissent être reconnus et avoir un pedigree (certificat de naissance).
Si la chienne n’est pas une chienne de race, ou si vous ne voulez pas spécialement obtenir des chiots de race, vous pouvez choisir le mâle qui vous plaît. Attention toutefois de choisir un animal du même format que votre chienne pour la commodité de la saillie et limiter les problèmes potentiels de mise-bas.
Depuis le 1er janvier 2016, de nouvelles obligations réglementées sont applicables pour encadrer la vente et l’élevage de chiens et de chats.
Vous pouvez retrouver toutes les informations complémentaires sur le site internet i-cad.fr et télécharger la plaquette explicative.
L’ovariectomie est une chirurgie qui consiste à retirer les ovaires et l’utérus de la chatte. Ce sont des interventions parfaitement maîtrisées par les vétérinaires, et les risques sont minimes. En règle générale, cet acte est pratiqué à partir de l’âge de 5 à 6 mois, mais une stérilisation plus précoce est tout à fait possible sans inconvénient.
Après cette opération, la chatte est rendue définitivement stérile et ne manifeste plus de chaleurs.
La ligature ou la section des trompes permet de stériliser la chatte en empêchant définitivement la fécondation. Son intérêt reste limité car les manifestations de chaleurs persistent et le bénéfice préventif sur les pathologies de l’appareil reproducteur n’existe pas. (Voir plus loin).
La contraception médicale (pilule ou injections) ne doit être qu’une solution temporaire et limitée dans le temps : elle peut en effet favoriser les infections de l’utérus (métrites ou pyomètres). De plus, à terme, cette solution finit par devenir bien plus coûteuse.
Beaucoup de propriétaires d’animaux considèrent encore que la stérilisation d’un animal est un acte “contre nature”. Il faut néanmoins savoir que l’ovariectomie de la chatte n’a pas pour seul intérêt de faire disparaître les comportements de chaleurs parfois difficiles à supporter mais qu’elle a également d’inestimables avantages en ce qui concerne l’état de santé futur de votre minette.
La stérilisation va permettre, non seulement, d’écarter tout risque de reproduction non souhaitée mais également d’éviter les inconvénients associés aux chaleurs chez la chienne (pertes de sang, changement de comportement, assauts des chiens mâles…).
D’autres avantages sont associés à l’ovariectomie, ce d’autant plus que la chirurgie est réalisée de façon précoce.
Utile ou nuisible ? Alternative médicale.
Toute personne concernée par le furet sait que l’on ne peut pas laisser une furette en chaleurs trop longtemps (plus de 1 mois) car sa vie est en jeu. Effectivement celle-ci va développer une anémie par excès hormonal oestrogénique si elle n’est pas mise en contact très vite avec un mâle ou ovariectomisée.
Aussi pendant longtemps les vétérinaires ont préconisés l’opération précoce des furets femelles. Les mâles étaient castrés aussi pour diminuer l’odeur et l’action débordante et épuisante lors de leur période de rut.
Or il est avéré que la « maladie surrénalienne » autre pathologie très connue des furets, est liée à cette castration précoce. Cette maladie débilitante et mortelle à plus ou moins court terme est secondaire à l’action de l’homme ce n’est pas acceptable.
Une alternative existe avec l’emploi d’un implant d’hormones-like qui par effet feed-back négatif va supprimer l’activité hormonale sexuelle des animaux.
L’implant, contenu dans un injecteur identique à celui des puces électroniques, est inséré en sous cutané entre les épaules après avoir anesthésié la peau localement. Il est actif entre un et deux ans, un autre implant peu être ensuite inséré sans enlever le précédent.
Durant les dix à quinze premiers jours les chaleurs sont aggravées aussi toutes les femelles en chaleurs ne peuvent être implantées. Plus de chaleurs ni d’odeur pendant 1 à 2 ans. Cet implant est aussi utilisé en palliatif de la maladie surrénalienne si l’opération n’est pas possible.
Les chercheurs Hollandais , très en pointe sur la médecine du furet ont un recul très positif de 9 années d’utilisation.
La stérilisation chez le chat et la chatte a de nombreux avantages :
- Eviter les chaleurs chez la chatte et les gestations non désirées
- Eviter le marquage urinaire chez le chat
- Limiter les bagarres et les fugues
- Empêcher la transmission de maladies sexuellement transmissibles (F.I.V.)
Chez le chat : la stérilisation ou castration consiste à retirer chirurgicalement les testicules. Cette intervention est généralement pratiquée à partir de l’âge de 6 mois. Plus l’on tarde à stériliser son chat, plus le risque que le marquage urinaire (souvent présent chez les chats mâles adultes) persiste après la stérilisation.
Chez la chatte : la stérilisation ou ovariectomie consiste à retirer chirurgicalement les ovaires. Il est possible de pratiquer cette intervention dès 6 mois, avant sa puberté. Cette stérilisation précoce a l’avantage de diminuer les risques d’apparition de tumeurs mammaires lorsque votre chatte vieillira. Passé cette période, il est préférable de stériliser votre chatte lorsqu’elle n’est pas en chaleur.
Dans tous les cas, la stérilisation peut modifier les besoins alimentaires de votre animal. Il peut être nécessaire de changer son alimentation pour éviter la prise de poids ou ces troubles urinaires.