Au cours de la consultation en reproduction, plusieurs sujets peuvent être discutés:
- maturité sexuelle (âge, symptômes)
- mise à la reproduction: taux de progestérone, insémination artificielle, suivi de gestation, aide à la mise bas, césarienne
- stérilisation chimique ou chirurgicale
- pathologie des appareils reproducteurs
Faire reproduire sa chienne est une décision qui se prend en toute connaissance de cause. Des questions préalables méritent d’être posées, il en va de la santé des futurs chiots, mais aussi de celle de votre chienne.
L’élevage des chiots, réalisé par des professionnels ou des particuliers, est quelque chose de difficile, qui demande certaines connaissances de base indispensables.
La première étape est le choix d’un reproducteur.
Si votre chienne a des papiers (c’est-à-dire un pedigree), vous pourrez produire des chiens de race.Il faudra tout d’abord prendre contact avec le club de race de votre chienne afin de la faire confirmer par un expert confirmateur, si ce n’est pas déjà fait. Votre chienne sera alors inscrite au L.O.F. (Livre des Origines Français).
Le mâle devra également être confirmé et un certificat de saillie devra être rempli et signé au moment de l’accouplement par les propriétaires des deux chiens.
Il devra être envoyé sous 4 semaines à la Société Centrale Canine pour que les chiots puissent être reconnus et avoir un pedigree (certificat de naissance).
Si la chienne n’est pas une chienne de race, ou si vous ne voulez pas spécialement obtenir des chiots de race, vous pouvez choisir le mâle qui vous plaît. Attention toutefois de choisir un animal du même format que votre chienne pour la commodité de la saillie et limiter les problèmes potentiels de mise-bas.
Il s’agit de la période propice à la reproduction.
Les premières chaleurs, surviennent à la puberté : 6-7 mois pour les chiennes de petit format, et jusqu’à 18 mois pour les chiennes de race géante.
Les chiennes sont en chaleurs environ deux fois par an, souvent au printemps et en automne.
Attention, certaines chiennes peuvent entrer en chaleur à n’importe quelle période de l’année. On vous recommande de noter les dates de chaleurs sur un calendrier pour avoir un meilleur suivi.
La période de chaleur correspond à 2 étapes physiologiques bien distinctes :
Frottis vaginal d’une chienne en œstrus
Il est parfois difficile de distinguer ces 2 étapes dans la période des chaleurs et de définir exactement le moment opportun pour la saillie. L’idéal est donc de faire suivre les chaleurs de votre chienne par un vétérinaire, surtout si vous n’avez pas la possibilité de faire plusieurs saillies (si le mâle est loin) et si cette saillie vous coûte cher. Le suivi consiste à faire des frottis vaginaux et des dosages sanguins hormonaux (de progestérone), afin de connaître précisément le moment de l’ovulation.
Remarque : Il est toujours préférable de déplacer la femelle plutôt que le mâle pour la saillie, afin que ce dernier soit en pleine possession de ses moyens et soit sur son territoire.
Une fois le mâle choisi, et moment propice arrivé (11ème-13ème jour après le début des chaleurs), il convient de présenter le mâle à la femelle.
L’accouplement se déroule après une période de parade plus ou moins longue.
Le chien chevauche la femelle, la pénètre, et commence à faire des mouvements de va-et-vient. Puis, il passe une patte au dessus du dos de la chienne et se retourne : les chiens sont alors « collés » fesses contre fesses.
Remarque : Il est important de ne pas intervenir pendant cette phase sous peine de blesser les animaux (fracture de l’os pénien).
L’accouplement dure généralement une vingtaine de minutes.
Parfois, alors qu’ils ont tout pour réussir, mâle et femelle refusent de s’accoupler. Une solution est alors envisageable : l’insémination artificielle.
Tout d’abord, précisons qu’il existe également des inséminations artificielles avec de la semence congelée mais nous ne détaillerons pas cette technique car nous pratiquons les inséminations artificielles uniquement sur semence fraîche à la clinique vétérinaire Mazetier.
INDICATIONS
Comment se déroule l’insémination ?
La chienne doit être prête ; en chaleur (œstrus) et le taux de progestérone doit être bon. Ainsi, l’insémination se fait pendant le moment de l’ovulation.
Il est préférable d’effectuer 2 inséminations à 48h d’intervalle pour augmenter les chances de réussite.
Le jour de l’insémination, nous prélevons la semence du mâle en présence de la chienne pour stimuler l’érection. Après prélèvement la semence est contrôlée au microscope.
Si la semence est de qualité, elle est aussitôt inséminée chez votre chienne.
Nous réalisons ensuite, à l’aide d’une sonde spéciale, une insémination intra-vaginale de la semence fraîche. Pour augmenter les chances de réussite, les pattes de la chienne sont surélevées pendant 10 minutes après l’insémination.
Nous recommandons un premier suivi de gestation entre le 21ème et le 28ème jour après la saillie/insémination par échographie abdominale. Elle permet de confirmer ou d’infirmer la gestation et contrôler la muqueuse utérine.
Un second contrôle à 45 jours est indiqué. Il s’agit d’une radiographie de gestation. Elle permet de compter le nombre de chiot. Une échographie rapide de contrôle est recommandée afin de contrôler les enveloppes fœtales et les battements cardiaques.
Certains signes peuvent vous indiquer que la mise bas est imminente.
Quelques jours avant la mise bas (entre 2 à 7 jours), la lactation se met en place : les mamelles gonflent et produisent un liquide laiteux.
Le comportement de votre chienne change. Elle va commencer à ressentir des contractions utérines, s’agiter et chercher un endroit calme pour s’isoler. Souvent, elle gratte le sol comme pour “faire son nid”. Elle ne veut plus s’alimenter et halète un peu.
Il est possible d’observer, 24 heures avant le début du travail, la présence d’une glaire incolore sur la vulve de la chienne correspondant à la fonte du bouchon muqueux qui refermait le col de l’utérus lors de la gestation de la chienne. Enfin, une chute de la température corporelle de 1°C se produit également 24 heures avant le début du travail. Pour cela, vous pouvez prendre la température de votre chienne matin et soir, et faire un suivi.
La durée d’une mise est en moyenne de 12 à 24h mais chez les chiennes qui mettent bas pour la première fois, elle peut se prolonger jusqu’à 36h.
L’expulsion du premier chiot est généralement la plus longue. Lorsque le chiot s’engage dans le pelvis, les contractions abdominales deviennent visibles extérieurement. Dans les heures ou minutes précédant la sortie chiot, un écoulement vulvaire de couleur vert bouteille témoigne du décollement du placenta.
La mère peut tirer la poche contenant le petit qui apparaît au niveau de la vulve s’il sort la tête la première les pattes avant le long de la tête. Si cette poche est percée et que la mère peine à expulser le petit, il est possible de l’aider en tirant très doucement sur le chiot mais seulement si lorsque la mère cesse de pousser. Si le sac amniotique n’est pas encore percé, percez le avant de faire sortir tout doucement le chiot.
Après la première naissance, l’expulsion des autres chiots se fait en moyenne toutes les 10 à 60 minutes, mais peut s’étendre parfois à 2 heures.
Si le délai entre 2 chiots excède 2heures, contacter nous.
En principe, la mère libère son petit de son sac amniotique puis, en le léchant, elle libère ses voix respiratoires. Elle peut également sectionner le cordon ombilical quelques minutes après la naissance si cela n’a pas eu lieu lors de l’expulsion.
Cependant, veillez à ce qu’elle ne tire pas trop fort sur le cordon au risque d’éventrer ses bébés. La chienne mange généralement les placentas qui contiennent des hormones favorisant la lactation. Il doit y avoir autant de placenta que de chiot.
Il arrive cependant que la mère ne s’occupe pas tout de suite de ses petits. Dans ce cas, placer les chiots dans un linge propre et assurez-vous qu’il respirent, gémissent ; sinon frictionner les doucement avec une petite serviette pour les stimuler. Après avoir coupé son cordon ombilical à 2 – 3 cm, vous pourrez alors le remettre auprès de sa mère afin qu’il ne prenne pas froid. Assurez-vous qu’ils tètent bien, sinon vous pourrez vous procurer du lait maternisé à la clinique.
- Le terme est dépassé (la gestation dure depuis plus de 65 jours ).
- La mère a des pertes génitales anormales : pus, sang en abondance, liquide noir ou vert malodorant.
- La chienne fourni des efforts intermittents pendant plus de quatre heures, ou efforts intenses qui durent pendant plus d’une demi-heure sans qu’il y ait expulsion d’un chiot.
- L’intervalle entre 2 naissances est de plus de deux heures.
Un chiot est bloqué.
Des mises bas anormales ou plus difficiles (ou dystocies) sont fréquentes chez certaines races de chien. C’est le cas notamment des bouledogues, des chihuahuas, des Yorkshires. Redoublez de vigilances chez les futures mamans appartenant à ces races.
Depuis le 1er janvier 2016, de nouvelles obligations réglementées sont applicables pour encadrer la vente et l’élevage de chiens et de chats.
Vous pouvez retrouver toutes les informations complémentaires sur le site internet i-cad.fr et télécharger la plaquette explicative.
L’ovariectomie est une chirurgie qui consiste à retirer les ovaires et l’utérus de la chatte. Ce sont des interventions parfaitement maîtrisées par les vétérinaires, et les risques sont minimes. En règle générale, cet acte est pratiqué à partir de l’âge de 5 à 6 mois, mais une stérilisation plus précoce est tout à fait possible sans inconvénient.
Après cette opération, la chatte est rendue définitivement stérile et ne manifeste plus de chaleurs.
La ligature ou la section des trompes permet de stériliser la chatte en empêchant définitivement la fécondation. Son intérêt reste limité car les manifestations de chaleurs persistent et le bénéfice préventif sur les pathologies de l’appareil reproducteur n’existe pas. (Voir plus loin).
La contraception médicale (pilule ou injections) ne doit être qu’une solution temporaire et limitée dans le temps : elle peut en effet favoriser les infections de l’utérus (métrites ou pyomètres). De plus, à terme, cette solution finit par devenir bien plus coûteuse.
La stérilisation permet d’éviter les portées non désirées.
Outre le fait que beaucoup de propriétaires de chats ne souhaitent pas se retrouver à la tête d’une famille nombreuse, il faut savoir que chaque chatte est capable de donner naissance à 3 ou 4 chatons en moyenne (dont la moitié de femelles qui elles-mêmes…), et ce une à deux fois par an, pendant 6 à 8 ans voire plus. En quelques années, la population féline peut potentiellement ainsi passer dans un quartier de quelques individus à plusieurs centaines de milliers ! La stérilisation est ainsi considérée comme un geste de protection animale, évitant ainsi la naissance de milliers de chatons dans de mauvaises conditions.
La stérilisation permet de supprimer le comportement sexuel exubérant.
Chez la chatte, les chaleurs se répètent toutes les 2 à 12 semaines en fonction des individus. Elles se manifestent par des postures particulières et des vocalises particulièrement sonores. L’ovariectomie ou l’ovario-hystérectomie supprime immédiatement et définitivement ces manifestations gênantes.
Limitation des risques infectieux.
La chatte stérilisée aura moins de contacts avec ses congénères: moins de contacts directs, moins de bagarres, pas de relations sexuelles. Ce sont autant d’atouts pour limiter le risque de contracter une maladie contagiuse comme par exemple la leucose féline (FelV), transmise par simple léchage ou lors de l’accouplement, ou le SIDA du chat (FIV), transmis surtout par morsures ou griffures.
Limitation voire suppression des risques de pathologies de l’appareil reproducteur.
L’ovariectomie ou l’ovario-hystérectomie protègent efficacement contre un certain nombre de pathologies. En particulier, les infections utérines (métrites ou pyomètres) sont évitées, ainsi que les kystes ovariens. Les tumeurs des mamelles (dont 90 % sont cancéreuses) sont également extrêmement rares si la chatte a été stérilisée suffisamment précocement.
Limitation des fugues.
La chatte castrée aura un comportement plus sédentaire et casanier qu’une chatte non castrée. Bien que conservant un comportement d’exploration et de chasseur, elle aura moins tendance à vagabonder loin du domicile qu’une chatte entière. Ainsi, elle aura moins de risques d’accidents de la circulation, de chutes, d’empoisonnements ou autres traumatismes.
Les chattes castrées ont un appétit parfois supérieur aux autres, et ont par ailleurs des besoins énergétiques diminués : le danger réside donc en une prise de poids anormale, pouvant évoluer vers une véritable obésité.
Le diabète, les maladies articulaires, la paresse intestinale avec constipation sont les principales conséquences de l’obésité.
Par ailleurs, on a également observé une fréquence plus élevée de calculs ou de cristaux urinaires chez les chattes castrées, surtout si elles sont en surcharge pondérale. Mais ce phénomène est néanmoins plus rare que chez le mâle castré.
Tous ces risques peuvent facilement être évités par un programme alimentaire adapté et une activité physique régulière.Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Aenean commodo ligula eget dolor. Aenean massa. Cum sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Donec quam felis, ultricies nec, pellentesque eu, pretium quis, sem. Nulla consequat massa quis enim. Donec.
Il a été observé que l’espérance de vie des chattes castrées varie entre 14 et 18 ans, alors que celle des chattes non castrées oscille entre 6 et 10 ans. Ces observations prouvent que globalement, la stérilisation prolonge la vie des chats. En effet, la castration provoque une modification du métabolisme interne, qui est un paramètre que l’on peut facilement maîtriser par un comportement et une alimentation adaptés. A l’inverse, les risques encourus par les chattes non castrées, en plus de l’apparition possible de cancers des mamelles ou d’infections utérines, sont avant tout extérieurs et sont donc moins facilement contrôlables.
Il est préférable de faire opérer votre chatte en dehors des périodes de chaleurs : en effet, les ovaires sont alors congestionnés et les risques hémorragiques sont plus importants. Cependant, il n’est parfois pas possible de différer l’opération.
Enfin, il est totalement faux d’affirmer que la chatte doit avoir une portée avant d’être opérée. C’est une idée reçue très répandue mais qui n’a aucun fondement scientifique. Le fait d’avoir une portée n’apportera absolument aucun bénéfice médical ou psychologique à votre chatte. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire: il est le mieux placé pour vous conseiller.
Beaucoup de propriétaires d’animaux considèrent encore que la stérilisation d’un animal est un acte “contre nature”. Il faut néanmoins savoir que l’ovariectomie de la chatte n’a pas pour seul intérêt de faire disparaître les comportements de chaleurs parfois difficiles à supporter mais qu’elle a également d’inestimables avantages en ce qui concerne l’état de santé futur de votre minette.
L’ovariectomie de la chatte (retrait des deux ovaires) a de nombreux avantages.
L’âge auquel est effectuée l’opération influe sur le risque ultérieur de développer des masses mammaires. Ainsi, une stérilisation avant les premières chaleurs (vers 6 mois) diminue de 91% le risque d’apparition de tumeurs mammaires. Cette diminution passe à 86% pour une chatte stérilisée entre ses premières et ses secondes chaleurs (entre 7 et 12 mois), à 11% seulement entre 13 et 24 mois et une stérilisation pratiquée après les deux ans de l’animal n’a plus aucun effet sur le risque de développer un cancer mammaire.
L’âge idéal de stérilisation de la chatte se situe donc juste avant les premières chaleurs (vers 6 mois).
Deux éléments sont à considérer au moment de la stérilisation de votre animal :
(Par contre, le fait de ne jamais avoir de petits n’a, contrairement à certaines idées reçues, aucune répercussion sur le bien-être et l’équilibre d’une chatte)
La mise en place, juste après l’opération, d’une alimentation tenant compte du fait que l’animal est stérilisé (et donc davantage sujet au surpoids), permettra d’éviter cet inconvénient (N’hésitez pas à demander conseil à vore vétérinaire)
La chatte est amenée chez le vétérinaire le matin, à jeun. L’opération consiste à lui retirer ses deux ovaires, situés dans l’abdomen. Pour ce faire, le vétérinaire va réaliser une anesthésie puis accéder aux ovaires, soit en pratiquant une ouverture unique juste en dessous du nombril de l’animal, soit en pratiquant deux petites incisions sur les flancs de la chatte. Ces incisions des muscles et de la peau sont ensuite suturées et l’animal est rendu au propriétaire lorsqu’il est bien réveillé.
l’incision est pratiquée juste sous le nombril
Une injection antidouleur ou un traitement anti-inflammatoire de quelques jours peuvent être prescrits à la minette pour s’assurer qu’elle ne ressente aucune douleur.
La stérilisation de la chatte présente de très nombreux avantages.
Les bénéfices de l’intervention sont maximum lorsque la stérilisation est réalisée peu avant les premières chaleurs de l’animal (vers 6 mois). Néanmoins même une intervention tardive (après 2 ans) pourra encore être avantageuse: elle évitera le développement d’une tumeur ovarienne, limitera le risque d’apparition d’une fibroadénomatose mammaire ou encore d’une infection utérine.
La stérilisation va permettre, non seulement, d’écarter tout risque de reproduction non souhaitée mais également d’éviter les inconvénients associés aux chaleurs chez la chienne (pertes de sang, changement de comportement, assauts des chiens mâles…).
D’autres avantages sont associés à l’ovariectomie, ce d’autant plus que la chirurgie est réalisée de façon précoce.
L’ovariectomie est une intervention qui consiste à retirer les deux ovaires d’une chienne.
Elle nécessite une anesthésie générale.
Votre animal sera donc généralement gardé à la clinique une journée : il vous sera demandé d’amener votre animal le matin à jeun. L’intervention sera pratiquée dans la matinée et votre chienne vous sera rendue, bien réveillée, le soir.
Deux techniques peuvent être employées:
Le vétérinaire pratiquera l’une ou l’autre de ces deux techniques en fonction de ses préférences.
La stérilisation de la chienne présente de très sérieux avantages:
Suppression des chaleurs :
L’ovariectomie va permettre de faire disparaître les périodes de chaleurs et les pertes sanguines qui les accompagnent. Il faut savoir que chez une chienne non stérilisée, les cycles sexuels sont présents tout au long de la vie de l’animal (il n’existe pas de ménopause chez la chienne).
Dans un foyer comprenant plusieurs chiennes :
La stérilisation peut avoir un intérêt dans la gestion de certains troubles comportementaux notamment dans des foyers où cohabitent plusieurs chiennes:
Le cycle hormonal modifie la perception du statut d’un animal au sein de la meute, donnant naissance a des situations d’affrontement et de compétition entre les différentes femelles. La stérilisation (et donc la suppression des chaleurs) permet une cohabitation plus harmonieuse et limite les cas d’agressivité entre chiennes.
En cas de maladie héréditaire
La stérilisation permet d’empêcher la reproduction d’animaux souffrant de maladies héréditaires.
Rôle préventif dans plusieurs pathologies
L’ovariectomie prévient la récurrence de ces “grossesses nerveuses” (l’intervention chirurgicale pourra être pratiquée après le traitement médical permettant de stopper la lactation)
L’opération est d’autant plus intéressante que des lactations de pseudo-gestation répétées et mal soignées favorisent l’apparition de tumeurs mammaires.
La stérilisation de la chienne peut présenter de possibles inconvénients, bien moindres en comparaison des bénéfices qu’apporte l’intervention.
Des solutions adaptées existent :
N’hésitez pas à poser à votre vétérinaire toutes les questions concernant les points qui pourraient vous inquiéter afin d’être parfaitement rassuré avant l’intervention.
L’âge idéal pour la stérilisation d’une chienne se situe avant ses premières chaleurs (les chaleurs débutent généralement vers 6 mois dans les petites races, vers 12 voire 18 mois dans les races géantes). Votre vétérinaire vous indiquera le meilleur moment pour pratiquer l’intervention.
La prévention des tumeurs mammaires est maximale lorsque la chienne est stérilisée avant ses premières chaleurs (lorsqu’aucune imprégnation hormonale des mamelles n’a encore eu lieu)
Le bénéfice de l’intervention diminue ensuite progressivement au fur et à mesure que la chienne vieillit:
Même chez une chienne âgée n’ayant pas été stérilisée, l’ovariectomie (retrait des ovaires) ou l’ovariohystérectomie (exérèse des ovaires et de l’utérus) peuvent devenir indispensables pour des raisons médicales:
- Lors d’affections de l’utérus une ovariohystérectomie doit être pratiquée:
– Lors de tumeurs mammaires :
Dans ces cas précis, le fait de stériliser l’animal en plus du retrait de la tumeur va très nettement diminuer le risque de récidive et fortement augmenter l’espérance de vie de la chienne (Ces chiennes ont alors une durée moyenne de survie 45% supérieure à celles des chiennes non stérilisées)
– Enfin, l’ovariectomie pourra indirectement aider à mieux gérer certaines pathologies:
La stérilisation de la chienne a donc de très nombreux intérêts. Les bénéfices apportés par l’intervention sont d’autant plus intéressants que l’opération est réalisée chez une chienne jeune.
L’âge idéal de stérilisation se situe peu avant les premières chaleurs de l’animal.
Utile ou nuisible ? Alternative médicale.
Toute personne concernée par le furet sait que l’on ne peut pas laisser une furette en chaleurs trop longtemps (plus de 1 mois) car sa vie est en jeu. Effectivement celle-ci va développer une anémie par excès hormonal oestrogénique si elle n’est pas mise en contact très vite avec un mâle ou ovariectomisée.
Aussi pendant longtemps les vétérinaires ont préconisés l’opération précoce des furets femelles. Les mâles étaient castrés aussi pour diminuer l’odeur et l’action débordante et épuisante lors de leur période de rut.
Or il est avéré que la « maladie surrénalienne » autre pathologie très connue des furets, est liée à cette castration précoce. Cette maladie débilitante et mortelle à plus ou moins court terme est secondaire à l’action de l’homme ce n’est pas acceptable.
Une alternative existe avec l’emploi d’un implant d’hormones-like qui par effet feed-back négatif va supprimer l’activité hormonale sexuelle des animaux.
L’implant, contenu dans un injecteur identique à celui des puces électroniques, est inséré en sous cutané entre les épaules après avoir anesthésié la peau localement. Il est actif entre un et deux ans, un autre implant peu être ensuite inséré sans enlever le précédent.
Durant les dix à quinze premiers jours les chaleurs sont aggravées aussi toutes les femelles en chaleurs ne peuvent être implantées. Plus de chaleurs ni d’odeur pendant 1 à 2 ans. Cet implant est aussi utilisé en palliatif de la maladie surrénalienne si l’opération n’est pas possible.
Les chercheurs Hollandais , très en pointe sur la médecine du furet ont un recul très positif de 9 années d’utilisation.
La stérilisation chez le chat et la chatte a de nombreux avantages :
Chez le chat : la stérilisation ou castration consiste à retirer chirurgicalement les testicules. Cette intervention est généralement pratiquée à partir de l’âge de 6 mois. Plus l’on tarde à stériliser son chat, plus le risque que le marquage urinaire (souvent présent chez les chats mâles adultes) persiste après la stérilisation.
Chez la chatte : la stérilisation ou ovariectomie consiste à retirer chirurgicalement les ovaires. Il est possible de pratiquer cette intervention dès 6 mois, avant sa puberté. Cette stérilisation précoce a l’avantage de diminuer les risques d’apparition de tumeurs mammaires lorsque votre chatte vieillira. Passé cette période, il est préférable de stériliser votre chatte lorsqu’elle n’est pas en chaleur.
Dans tous les cas, la stérilisation peut modifier les besoins alimentaires de votre animal. Il peut être nécessaire de changer son alimentation pour éviter la prise de poids ou ces troubles urinaires.